46 • La famille | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Etxekoak, littéralement
Les [personnes] de la maison, est l'une des traductions du mot Famille.
Cela souligne de nouveau à quel point, au Pays basque, la Maison
a toujours été considérée comme le centre de
gravité de la cellule familiale. Mais on entend également Sendi et surtout... Familia ! Au fil des leçons précédentes, nous n'avons dévoilé que peu de termes en cette matière, à savoir seulement Aita (père) et Ama (mère). Approfondissons aujourd'hui ce sujet relativement reposant... Nous voulons parler du seul apprentissage des termes désignant les membres de la famille, bien sûr ! Le cercle de famille autour de... Moi [Ni] |
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NOTA : pour mémoire,
« tt » se prononce mouillé « tieu ». Ainsi, « Ttantta
/ otto » se prononcent « tianetia / otio ». Quelques particularismes de l'Euskara - Nous venons de le voir, on ne distingue pas le « cousin » de la « cousine » [kusi(ak)]. - On ne distingue pas plus le « beau-frère » de la « belle-soeur » [désignés par un seul mot koinat], les « neveu / nièce » [iloba(ak)], les « petit-fils / petite-fille » [biloba(k)]. - A l'inverse, on fait la différence entre le « frère d'un homme » [anaia] et le « frère d'une femme » [neba] et, de la même manière, la « soeur d'un homme » [arreba] est différent de la « soeur d'une femme » [ahispa]. Pour cette raison, dans les 2 tableaux qui suivent, on distinguera le cas où « Ni, emazte bat naizela » (moi, qui suis une femme) du cas où « Ni, gizon bat naizela » (moi, qui suis un homme). |
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NOTA 1 : À propos de frère, c'est-à-dire "de même père géniteur", nous vous renvoyons à notre article N° 18 « De la même famille ? », où nous soulignons les similitudes troublantes du basque et du sanscrit, cette langue qui serait à l'origine de toutes les langues indo-européennes. NOTA 2 : - Grâce aux deux appellations Amaizun (belle-mère) et Aitaizun (beau-père), nous découvrons un nouveau suffixe traduisant l'idée de faux. Ainsi, Jaiko signifiant Dieu, Jaikoaizun traduit idole, faux dieu. - Mais, il existe d'autres expressions pour traduire belle-mère / beau-père : Amaginarreba / Aitaginarreba (utilisées en Soule par exemple). Dans les deux tableaux précédents, « Ni » (moi), homme ou femme, et mon conjoint, femme/épouse ou mari, faisons partie des parents « Burasoak » ou « Gurasoak ». Et si nous devenions aussi grands parents ! |
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Nous avons fait le tour
des principaux membres de la famille. A titre de pur exercice, rodons maintenant
notre nouveau vocabulaire avec quelques phrases utilisant les acquis de
la leçon consacrée à « Nor ? Nori ? Nork ? »
(leçon 43)
: - Aitak eta bere semeak erantzun didate (le père et son fils m'ont répondu) - Amak ematen dio bere alabari familiako etxea (la mère donne à sa fille la maison de famille) - Bere burasoek eman diote heziketa on bat (ses parents lui ont donné une bonne éducation) [hezi (éduqué, dressé...)] - Gabonetan, nere amatxiak eman dit durua eta bere beste bilobei eman dizkie ere bai opariak (à Noël, ma grand-mère m'a donné de l'argent et a aussi donné à ses autres petits-enfants des cadeaux) [Gabon (Noël), Gabonak (fêtes de Noël), Gabonetan (lit. dans les fêtes de Noël) - Opari (cadeau)] - Nere emazteak galdegin die bere ahizpari, nebari eta koinatei etortzea ... (ma femme a demandé à sa soeur, son frère et aux beaux-frère / belles-soeurs de venir...) |
Vocabulaire : Pour mémoire, nous ne récapitulons plus les nouveaux mots rencontrés... puisqu'il vous est aisé de les retrouver dans le "LEXIQUE-Calculette" accessible depuis le sous-sommaire général de la rubrique "Parler basque". |