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Ambition de ce cours de
basque
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Pourquoi vouloir, à tout le moins, posséder des rudiments de langue basque ?
En premier lieu, parce que beaucoup de choses nous y incitent quand on vit dans la région :• les noms de personnes... de notre propre famille, de nos amis, de nos voisins...
• les noms de lieux,
• les noms qu’on a coutume d’attribuer aux maisons,
• des expressions entendues fréquemment,
• les paroles de chants populaires,
• le folklore (danses, mascarades, pastorales, figures mythologiques...)
• des phrases gravées sur des stèles, sur les frontons, sur les façades d’édifices divers...
Bref, des références permanentes à l’histoire et à la culture locales.
En second lieu, les particularismes d’une langue révèlent souvent un trait caractéristique du peuple qui s’y rattache. Ainsi, par exemple, l’absence de masculin et de féminin n’a-t-il pas une signification profonde ?
Par ailleurs, apprendre une langue étrangère, quelle qu’elle soit, nous amène toujours à nous poser des questions sur notre propre langue et donc à mieux la posséder. Ceci est d’autant plus vrai que ladite langue étrangère est différente de la nôtre. Or, le basque est on ne peut plus différent du français et de toutes les langues européennes les plus couramment enseignées... tant dans ses règles syntaxiques que dans sa construction. C’est dire à quel point l’apprentissage du basque interpelle et remet en cause certitudes et référentiels !
Enfin, si cette langue n’est pas beaucoup parlée de ce côté-ci des Pyrénées, elle est en revanche très usitée de l’autre côté et il donc probable de l’entendre parler ça et là... si l’on habite la région. En posséder au moins quelques rudiments peut donc constituer, au minimum, un plus psychologique dans nos relations avec nos voisins et, au mieux, un avantage économique.
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